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24/08/2013

La nuit

Voyageur muet adossé au soleil de l’été, tu peuples d’ecchymoses l’envers de ta peau, marques que ton silence étend avec soin.

Nul oubli, nul répit, l’encre de ta voix file dans le lait de l’aube et René Char lui répond, du fond de La parole en archipel :

Il ne fallait pas embraser le coeur de la nuit. Il fallait que l'obscur fut maître où se cisèle la rosée du matin.

La nuit déniaise notre passé d'homme, incline sa psyché devant le présent, met de l'indécision dans notre avenir.

Je m'emplirai d'une terre céleste.

Nuit plénière où le rêve malgracieux ne clignote plus, garde-moi vivant ce que j'aime.

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