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30/08/2013

Habiter le poème

Cartographe du silence, géographe des sentes solitaires, Antoine Emaz est définitivement le compagnon de route des marcheurs. Ou quand le poème s'inscrit autant au gré des pas qu'au fil de la pensée. Dernier soleil d'été : marchons avec ces lignes du Poème au calme.

Quand on marche dans un pré immense, un matin de givre, rien ne se dit ni dedans ni dehors.

Silence vaste.

Celui qui doit se taire est occupé à se réduire au silence. Le silencieux, lui, n'a rien à dire. Seulement reposer dans le rien dire.

***

Ce paysage traversé chaque jour surprenait : peu à peu, on ne le découvre plus que rarement : on l'habite.

A la limite, on ne le voit même plus, on est dedans, au large.

Ainsi pour certains textes qui deviennent de vrais lieux.

Des espaces où s'allège un peu le poids.

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