Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/01/2010

Qu'attendre...

Qu'attendre de la poésie ? Fragments d'un autre rencontrés au creux de la nuit, miroir touchant, bréviaire des heures silencieuses et parfois, comme l'a dit Antonin Artaud dans Le pèse-nerfs,

Se retrouver dans un état d'extrême secousse, éclaircie d'irréalité, avec dans un un coin de soi-même des morceaux du monde réel.

21:38 Publié dans Antonin Artaud | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : artaud

05/12/2009

Artaud le supplicié

Soulèvements, une exposition conçue par Jean-Jacques Lebel à La Maison Rouge, Paris. Au sous-sol, une salle consacrée à Antonin Artaud. Reconstitution de la chambre de l'asile de Rodez. Au mur une radiographie de la colonne vertébrale d'Antonin Artaud. Ce commentaire : ...brisée lors d'une séance d'électrochoc... En 1946, Artaud se confie à Jacques Prevel :

Il y a un homme qui aurait besoin d'un corps qu'il n'a pas quand il y a tout ceux-là qui ne font rien. Tous ceux qui avaient quelque chose dans le ventre ont vécu en suppliciés ou se sont suicidés. C'étaient les mêmes il y a deux mille ans. Il faut mille milliards de siècles pour revivre.

21:36 Publié dans Antonin Artaud | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : artaud

26/11/2009

Dialogues

Souvent les poètes dialoguent. Sans se voir, sans se connaître, sans même peut-être s'être lus. Ils parlent la même langue, répondent aux mêmes questions, parcourent les mêmes terres. Merveilleuse fraternité des poètes. Ainsi Juarroz se fait ici l'écho des mots d'Artaud (note du 12/11) et de Pessoa (note du 6/11).

Je joue parfois à m'atteindre.

Je fais avec celui que je fus

et avec celui que je serai

la course de celui que je suis.

Parfois je joue à me dépasser.

Je fais alors peut-être

la course de celui que je ne suis pas.

12/11/2009

Lucidité

En 1924, Artaud est encore beau comme un astre, il écrit, joue, rugit et sa vitalité n'a d'égal que son extraordinaire lucidité. Le vrai "voyant" de la poésie française, c'est bien lui. Avant que la folie des hommes ne vienne percuter tragiquement ses propres démons, il écrit à Jacques Rivière :

Un homme se possède par éclaircies, et même quand il se possède, il ne s'atteint pas tout à fait.

18:30 Publié dans Antonin Artaud | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : artaud