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17/09/2012

Contrevenir

Alain Gheerbrant associait les poètes aux chamans et aux derviches, unis en une famille commune : des êtres poreux. Entendre et ressentir, sans forcèment comprendre, la parole d'un poète, c'est accepter cette dimension : transcendance, foi dans le verbe, goût du sacré et du mystère, ombre et lumière...

Peut-être est-ce sous cet angle que l'on peut lire l'énigmatique, et violent, poème de René Char, Contrevenir...

Obéissez à vos porcs qui existent. Je me soumets à mes dieux qui n'existent pas.

Nous restons gens d'inclémence.

13:53 Publié dans René Char | Lien permanent | Commentaires (0)

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