27/01/2012
Poème, sans bouger
C'est la fin d'un poème d'Antoine Emaz, Poème sans bouger. Il y est question de mer, de vent, d'odeurs salées, du Nord... un appel venant d'ailleurs. L'on voudrait que l'immense ville cède soudain la place à cet ailleurs...
les mots la mer
plient la rue le ciel
l'été ploie
//
une vague l'autre
efface
le coeur se calme
et le corps devient d'air
dans l'ondulation lente
l'eau verte
ici
nulle part
pas plus loin les mots comme
le souffle
dénoué au large
dans l'eau et l'air
libre
//
lente est la nuit qui vient
et repose la ville
reflux
on se rassemble
la rue est bleue
22:01 Publié dans Antoine Emaz | Lien permanent | Commentaires (0)
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