14/02/2011
Des voix enragées
Ils et elles crient, brandissent leurs poings, ouvrent les vannes de leurs colères, enflamment les rues. Et sous leurs cris, le réel vacille. A les voir, à les entendre, on pensera à Jacques Dupin, dans un poème intitulé La Trêve :
Les chiens qui dorment dans ma voix
sont toujours des chiens enragés.
18:11 Publié dans Jacques Dupin | Lien permanent | Commentaires (0)
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