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23/12/2010

De République au sentier du vide

Une expérience existentielle et poétique est la pratique quotidienne des couloirs de la station République à laquelle on juxtaposera, une fois les portes du métro enfin refermées, la lecture de la Lettre à un vieux calligraphe de Kenneth White. Une manière comme une autre de justifier l'existence vitale de la poésie en milieu urbain.

Cent jours passés

par les grèves et les montagnes

à l'affût

du héron et du cormoran

puis écrire ceci

à la lisière du monde

dans un silence devenu

une seconde nature

et connaître à la fin

dedans le crâne, dedans les os

le sentier du vide.

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