16/12/2010
Chemins perdus
Le temps qui passe, c'est bien l'une des grandes affaires de la poésie. La ride, le souffle court, le cheveu blanc, la mélancolie... Que de lignes, que de pages, pour tenter d'affronter, et de vaincre par le verbe un instant seulement, l'ennemi invisible... Ainsi Yves Bonnefoy, parlant de chemins qu'il n'est pas bon de reparcourir.
Vous avez été l'évidence, vous n'êtes plus que l'énigme. Vous inscriviez le temps dans l'éternité, vous n'êtes que du passé maintenant, par où la terre finit, là, devant nous, comme un bord abrupt de falaises.
23:54 Publié dans Yves Bonnefoy | Lien permanent | Commentaires (0)
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