09/11/2010
Souvenir du sentier
Pour oublier un temps le mur de pluie qui ondule sur les toits et les rues de la ville, un pan de mémoire s'échappe vers un sentier parcouru. Pierrier, névé, lac turquoise, l'Italie à main droite, une montagne de fer à main gauche... Souvenir aussi du sens de la marche, que l'on a trouvé en conclusion du Poème de la masse d'Antoine Emaz.
Marcher assez longtemps jusqu'à user en soi ce qui alourdit le corps et raccourcit le souffle.
A l'intérieur, de la peur, là. Savoir que l'on porte en soi quelque chose qu'on ne sait pas. Une sorte de gros paquet.
21:08 Publié dans Antoine Emaz | Lien permanent | Commentaires (0)
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