09/12/2009
Vivre mode d'emploi (selon Perros)
A chaque semaine son Perros. Cette fois retour vers Une vie ordinaire et cet extrait que l'on aurait envie d'imprimer par millions et de jeter sur la voie publique.
Je soutiens
qu'on peut très bien vivre sans rien
pourvu que le matin nous trouve
prêt à reprendre l'aventure
C'est quand on respire en arrière
que le malheur creuse son trou
21:26 Publié dans Georges Perros | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
je relève ceci dans les Fragments Verticaux de Juarroz : "La poésie qui intéresse ne s'occupe que des ultimes choses. Porchia écrivit : 'Si rien ne se répète pareillement, toutes les choses sont des ultimes choses.' Néanmoins, pour la même raison, nous pouvons penser que toutes les choses sont aussi des premières choses. La poésie qui intéresse peut alors se référer à toutes les choses, mais en tant que premières et ultimes à la fois." Perros, une poésie qui intéresse...
Écrit par : ronan muel | 10/12/2009
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