16/12/2010
Chemins perdus
Le temps qui passe, c'est bien l'une des grandes affaires de la poésie. La ride, le souffle court, le cheveu blanc, la mélancolie... Que de lignes, que de pages, pour tenter d'affronter, et de vaincre par le verbe un instant seulement, l'ennemi invisible... Ainsi Yves Bonnefoy, parlant de chemins qu'il n'est pas bon de reparcourir.
Vous avez été l'évidence, vous n'êtes plus que l'énigme. Vous inscriviez le temps dans l'éternité, vous n'êtes que du passé maintenant, par où la terre finit, là, devant nous, comme un bord abrupt de falaises.
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30/11/2010
Première neige, bis
Lorsqu'elle tombe cette première neige, c'est aussi Yves Bonnefoy que l'on peut convoquer. Surtout Yves Bonnefoy... Poésie de circonstances ? Pas que... Poésie de l'intime qui tend vers l'Univers...
... Puis, vers le soir,
le fléau de la lumière s'immobilise.
Les ombres et les rêves ont le même poids.
Un peu de vent
écrit du bout du pied un mot hors du monde.
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