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29/05/2010

Plein de larmes

Retrouver les mêmes mots chez deux écrivains dont on aime les oeuvres, c'est toujours un mélange de surprise et d'exaltation. Ainsi Henri Calet et Fernando Pessoa : de Calet on lit assez régulièrement, lorsqu'on le cite, les mots qui figuraient à l'ultime page de son dernier manuscrit inachevé, Peau d'ours :

Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes.

Et chez Pessoa, on trouve ce ci, perdu au milieu du Cancioneiro, recueil disparate de textes que Pessoa signa sous son propre nom de Pessoa :

Mon coeur fait sourire

Mon coeur plein de larmes.

Après tant de marches et de haltes,

tant d'escales et de départs,

je serai celui qui va arriver

pour être celui qui veut repartir.

Vivre, c'est ne pas réussir.

 

Autant de mots que Calet aurait pu faire siens...

20:13 Publié dans Fernando Pessoa | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pessoa, calet

14/11/2009

Paris

L'automne est magnifique cette année à Paris. Il invite à la balade et à lire ou relire l'un des plus beaux livres qui fut jamais écrit sur Paris en particulier et la vie en général : Le tout sur le tout d'Henri Calet. Dédicace émue à tous les lecteurs parisiens...

Paris à la marche, Paris par les pieds, Paris sous les semelles. A chaque foulée, où que l'on aille, on fait lever une poussière de souvenirs sur ces trottoirs que l'on a usés. Je ne puis faire deux pas sans me rencontrer, (...) et je me prends en filature à travers les ans et les rues.

17:34 Publié dans Henri Calet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : calet