25/11/2009
Fatigué
Il est des jours où Henri Michaux balaie toute concurrence et s'impose dans les grandes largeurs. On éprouve alors pour cet homme une immense gratitude.
Ma vie : traîner un landeau sous l'eau. Les nés-fatigués me comprendront.
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19/11/2009
Chronique sportive
Amusons-nous un instant et transformons Henri Michaux en chroniqueur sportif d'une incertaine victoire française :
Ce fut une épopée de géants. Nous la vécûmes en fourmis. Nous triomphâmes ainsi. Succés par la porte basse.
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18/11/2009
Les temps ne changents pas
Si Henri Michaux a écrit ce qui suit au mitan du siècle dernier et qu'il n'est pas question de comparer deux temps aussi différents que le sien et notre présent, il n'en demeure pas moins que la lecture des journaux et l'observation de certains de nos contemporains rendent furieusement nécessaires l'observation suivante :
A chaque siècle sa messe. Celui-ci, qu'attend-il pour instituer une grandiose cérémonie du dégoût ?
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08/11/2009
Gris
Il était là ce matin, le gris de l'automne à Paris. Le vrai gris humide et froid, le bitume qui luit, le vent sur les boulevards et une écharpe de cendres enroulée aux cheminées. Léger pincement au coeur, la parole à Henri Michaux :
Au-dessus des villes les nuages ne partent plus. Les matins ne reviennent pas.
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01/11/2009
Belgique
Alors qu'une voix demandait : Qu'est-ce que la Belgique ? un mauvais esprit répondit : une terre qui transforme ses poètes en exilés.
Si cette histoire n'est que partiellement vraie et fort peu évidente à vérifier, il n'en demeure pas moins que pour Henri Michaux elle est exacte. Il est aussi vrai que l'univers dans lequel vit la parole de Michaux n'existe sur aucun atlas. Et en ce jour des Morts sa voix singulière et ricanante est un enchantement.
Il faudrait les funérailles dans des marais. N'est-il pas juste que les vivants, qui suivent le mort, soient eux aussi en difficulté.
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