20/01/2015
Lutte
Après le chaos... dans le grand vide de dix-sept corps absents, retrancher les lignes brisées et reprendre corps avec le mouvement...
Après Charlie, la poésie n'a toujours qu'un seul sens : puiser, à la source du monde, le grain des mots qui feront demain, de l'intime à tous...
Et comme Michaux avec ces figures à l'encre qu'il nommait Mouvements, apprendre à vivre avec ces taches, à jamais indélébiles.
Taches
taches pour obnubiler
pour rejeter
pour instabiliser
pour renaître
pour raturer
pour clouer le bec à la mémoire
pour repartir
08:12 Publié dans Henri Michaux | Lien permanent | Commentaires (1)