25/07/2014
Une page sur deux
Parfois, la lecture devient un jeu : lire une page sur deux, choisir l'impair, et composer un nouveau poème, clandestin, investi d'une nouvelle lumière... Rythme braconné, miroir décalé d'une illusion devenant vérité... Comme tous les écrits finalement... Exercice pratique avec les pages 47 à 51 du Dieu nu(l) de Antonio Ramos Rosa.
Ecrire dans la calme flexibilité. Presque une flamme, presque oublier...
Dans la désolation sans feuillage, sans la poussière lucide du silence...
Et presque l'écume lente, presque le vent végétal.
***
Sans avidité, dans un enchantement aérien, dessiner le mot passionnément exact.
***
Les mots s'éteignent un à un dans l'intimité ouverte de la distance. Ou dans le sommeil de la montagne. Ou sous les paupières de l'air.
23:59 Publié dans Antonio Ramos Rosa | Lien permanent | Commentaires (0)
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