Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/05/2014

Ciao Pirotte...

Jean-Claude Pirotte n'était jamais apparu dans ces parages mais il était de la famille... Parce que belge, parce que poète, parce que grand amateur de vins, et surtout pour nombre des pages de ces romans et recueils qui distillaient un lucide et touchant manuel de survie face au désenchantement du monde. Il était aussi une voix réconfortante pour celles et ceux qui ratent, peinent, mais toujours essaient, encore et encore, et finissent par rester debout, magnifiques et douloureux, dignes et droits dans leurs brisures.

Pour ces lecteurs et la mémoire de Pirotte, quelques lignes de La Légende des petits matins :

Ainsi chaque jour je me manque. Le convoi ne m'a pas attendu. Jamais je n'arrive à temps aux rendez-vous que je me fixe.

Mon pessimisme n'est pas une pose, il est la fleur navrée qui naît des amours de la solitude et de l'à-quoi- bon.

 

Les commentaires sont fermés.