04/04/2014
Le gardeur de troupeaux
De tous les êtres poétiques dans lesquels Fernando Pessoa s'est coulé, Alberto Caeiro, le Gardeur de troupeaux, est le plus touchant. Comme une fulgurance il a surgi dans la vie de Pessoa le 8 mars 1914, a bouleversé un citadin moderne poète et dépressif qui troqua sa gabardine contre des habits de pâtre et donna à son spleen une bienheureuse simplicité dont l'écho, un siècle plus tard, ne cesse de résonner.
Ce qu'il faut c'est être naturel et calme
dans le bonheur ou le malheur
Sentir comme on regarde,
penser comme on marche,
et au bord de mourir, se souvenir que le jour meurt...
22:08 Publié dans Fernando Pessoa | Lien permanent | Commentaires (0)
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