16/12/2013
Le voyage immobile
Mêlez l'oud, le piano et l'accordéon du Voyage de Sahar d'Anouar Brahem aux pages de Conjoncture du corps et du jardin de Claude Esteban, baissez les lumières, laissez un murmure de soie empreindre la pénombre... et c'est comme si on lisait à même un coeur, comme si on entendait, enfin, le chant d'une peau...
J'ai refermé, sans le finir, mon livre. Qu'importent les mots clairs ? Toutes les pages lues parlaient d'un soleil immobile. Je n'ai pas vu l'ombre s'accroître sur le mur.
22:45 Publié dans Claude Esteban | Lien permanent | Commentaires (0)
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