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26/04/2013

Magenta, et ailleurs

A quoi pense-t-on parfois en descendant le Magenta, face au soleil du printemps, collage de brume et de klaxons, dans les hôtels on déjeûne, et les gares libèrent leurs effluves de voyages, petits ou grands... Un poème revient en tête, de Jean-Michel Maulpoix, dans Une histoire de bleu.

Ecrire m'est affaire de partance.

De quais de gares et d'aéroports, de valises faites et défaites, de piles de chemises ou de livres, et d'encre noire qui vire au bleu. Cette vie-ci sur les épaules et tant d'autres dans la tête, je serre autour de moi ma propre chair. Mes visages sont comme mes paroles : je ne m'y installe guère. Couloirs plutôt, ils donnent sur des chambres. Je cogne aux portes et vais de défaites en abdications. Les jours de mes chimères sont comptés.

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