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16/10/2012

Voici la terre nue...

Ce temps imparti, que nous traversons, passant, passeur, colporteur d'énigmes et de sensations... Rendons grâce à ceux qui le magnifient, qui nous le rendent intelligibles : ces poètes que nous croisons, qui sont nos pères et nos mères, nos frères et nos soeurs de coeur. De leurs mains nous saisissons l'étreinte, à leurs voix nous puisons les paroles qui nous manquent et de leurs passages dans notre temps, nous conservons des mots qui sont bien plus que des mots : des morceaux de vie plus denses, parfois, que nos vies. Le passant du jour est Antonio Ramos Rosa.

Quelqu'un écrit-il ? Quelqu'un saura-t-il énoncer les devinettes

scintillantes, dire les murmures, les taches mobiles

d'un seul corps libéré dans la claire confluence ?

Aucune parole ne peut dire la joie du vent.

Voici la terre nue de notre identité.

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