Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/10/2012

Esteban pour mémoire

De toutes les voix qui viennent en écho dans la mémoire de ces pages, celle de Claude Esteban impose un silence à nulle autre pareille. Ses mots sont ceux d'un homme ayant parcouru tout le chemin, et qui au dernier virage, près de la mer, nous laisse un message, nous laisse sans voix.

Je me suis projeté dans le jour

comme une pierre, j'étais

 

fou, je n'avais que ma tête pour

me défendre, la mémoire

 

d'un autre souffle pour avancer,

n'importe, il fallait

 

que la chair se précipite

vers sa blessure, qu'il y ait

 

cette fureur

clouée contre les épines

 

ce cri,

comme en éclats.

Les commentaires sont fermés.