13/10/2012
Esteban pour mémoire
De toutes les voix qui viennent en écho dans la mémoire de ces pages, celle de Claude Esteban impose un silence à nulle autre pareille. Ses mots sont ceux d'un homme ayant parcouru tout le chemin, et qui au dernier virage, près de la mer, nous laisse un message, nous laisse sans voix.
Je me suis projeté dans le jour
comme une pierre, j'étais
fou, je n'avais que ma tête pour
me défendre, la mémoire
d'un autre souffle pour avancer,
n'importe, il fallait
que la chair se précipite
vers sa blessure, qu'il y ait
cette fureur
clouée contre les épines
ce cri,
comme en éclats.
00:25 Publié dans Claude Esteban | Lien permanent | Commentaires (0)
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