08/09/2011
La mort à distance
On aimerait qu'il n'existe pas ce recueil de Claude Esteban, l'ultime, La mort à distance. Il serait aussi simple de ne pas le lire et de ne pas y revenir. Mais on a soldé le compte de la simplicité. L'on sait aussi que les mots du poète aux dernières heures de son voyage seront peut-être, un jour, de solides compagnons...
J'aurais voulu qu'une goutte de pluie
m'abreuve
j'enviais la soif parfaite
des fourmis.
***
Découvrant, déchiffrant
sur chaque grain de sable
l'écriture éclatée
du vent.
***
Nos vieilles blessures
sont les plus précieuses
elles nous épargnent de souffrir
demain.
22:09 Publié dans Claude Esteban | Lien permanent | Commentaires (0)
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