09/06/2011
Au rayon occasion
Dans les linéaires d'une grande librairie parisienne on trouve parfois des occasions dont la présence laisse perplexe. Ainsi en ce mois de mai quelqu'un est allé revendre des livres de Claude Esteban. Des pages qu'il n'aura donc pas aimées, voire même pas lues. C'est ainsi... mais peut-être ces aphorismes s'étaient dérobés à son regard :
Dans la mémoire des autres
nos blessures
guérissent toujours.
***
Je porterai le temps sur l'épaule
pour marcher
mieux.
***
Laissez dormir les dieux
sous leurs pierres,
ils ne parlent qu'aux serpents.
20:47 Publié dans Claude Esteban | Lien permanent | Commentaires (0)
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