28/05/2011
Qui attend
Non, le poète n'écrit pas dans une glorieuse et contemplative solitude. Celui qui voudrait le faire croire est un menteur doublé d'un sot. La vérité est plutôt du côté d'Antonio Ramos Rosa : la solitude de l'écriture n'est qu'une souffrance soulagée par la seule certitude que quelqu'un attend...
Quelqu'un m'attend, quelqu'un qui a soif et qui appelle. Qui appelle en silence. Il ne dit aucun secret, mais c'est tout comme s'il m'en avait dit un : écris.
08:50 Publié dans Antonio Ramos Rosa | Lien permanent | Commentaires (0)
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