10/01/2011
Les mots la nuit
Certaines pages ne se lisent que la nuit. Une lampe éclaire un coin de pièce, la rue n'est plus qu'un murmure, le son des pages que l'on tourne est presque un fracas. Les lignes de Claude Esteban se tendent toujours en cet instant :
Peut-être que tout est dit,
peut-être qu'on attend la nuit
pour écrire la même phrase.
***
Une lampe qui veille dans la nuit,
un coeur qui n'en finit plus de croire
quelqu'un invente son histoire
par-delà la fureur et le bruit.
***
Tu étais si belle dans le matin
que j'ai cru que je n'allais pas mourir.
23:23 Publié dans Claude Esteban | Lien permanent | Commentaires (0)
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