02/10/2010
Venaille encore
Une semaine a passé en compagnie de Franck Venaille. Parfois un recueil happe. On le lit comme un récit, comme un journal. On s'y abreuve de nouvelles sur nos contemporains par la grâce de la langue d'un seul. Le recueil a pour titre ça. On y reviendra, souvent.
Quel que soit le pari
Je le tiendrai
Quel que soit le risque
Je l’assumerai
Les mots – les mots – les mots –
Viendront alléger ma peine
Je suis là
Confiant dans le poème à venir
Tandis que le soleil blanc
S’étale disparaît revient
Faisant de moi l’orphelin d’écriture
20:16 Publié dans Franck Venaille | Lien permanent | Commentaires (0)
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