20/08/2010
A jamais sur terre
Au lendemain d'un temps noir, Paul Eluard pense à René Char et lui dédie L'âge de la vie qui s'achève par ces vers pétris d'une fraternité que l'on voudrait clamer haut et fort dans ce pays qui parfois nous fait encore honte :
En dépit des pierres
à figure d'hommes
nous rirons encore
En dépit des coeurs
noués et mortels
nous vivons d'espoir
Rien ne nous réduit
à dormir sans rêves
à supporter l'ombre
Il n'y a sur l'heure
doute ni soupçon
d'une heure semblable
A jamais sur terre
tout remue et chante
change et prend plaisir
19:31 Publié dans Paul Eluard | Lien permanent | Commentaires (0)
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