31/03/2010
A la vie
Poésie ininterrompue de Paul Eluard est un invraisemblable poème de trente pages que l'on peut à chaque lecture redécouvrir, éprouvant selon l'humeur ou l'heure, un mélange confus d'exaltation et de rejet. Mais sa touche finale est une caresse que le temps n'évince pas :
Quand au printemps c'est l'aube
et la bouche c'est l'aube
et les yeux immortels
ont la forme de tout
nous deux toi toute nue
moi tel que j'ai vécu
toi la source du sang
et moi les mains ouvertes
comme des yeux
Nous deux nous ne vivons que pour être fidèles
à la vie
20:55 Publié dans Paul Eluard | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éluard
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