16/02/2010
L'ami blessé
Souvent les poètes qui visitent ces pages y déposent des lignes douloureuses. Nulle complaisance, c'est juste que leurs mots furent parfois des refuges en des temps délicats. Georges Perros exprime fort bien ce lien qui nous unit à ces amis blessés :
On est si étrangement fait que dans nos moments de détresse on préfère les oeuvres moroses aux oeuvres heureuses. L'ami, c'est celui qui a souffert aussi terriblement, et l'a dit. Mais celui qui s'est efforcé de réjouir, on ne saurait penser qu'il a dû passer par ce malheur.
18:21 Publié dans Georges Perros | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : perros
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