23/11/2009
Voyage
Entre 1995 et 1997 Bernard Noël voyage et balise son trajet de poèmes qui sont autant de visions des lieux qu'il traverse que du reflet de son visage sur les vitres des trains qui l'emportent. L'une de ces bornes se nomme Nulle part. Tout le monde s'y est arrêté un jour et nul n'a envie d'y retourner.
quelqu'un n'a pas posé sa main sur ma nuque
aussi le manque n'a-t-il pas de visage
il est là simplement comme un toucher froid
un rappel de la parfaite solitude
21:56 Publié dans Bernard Noël | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noël
Les commentaires sont fermés.