27/05/2012
Désert ou cités
C'est bien connu, les poètes ont souvent des "semelles de vent" qui les emmènent en terres lointaines, ils voyagent, arpentent l'ailleurs qu'ils peuplent de nouvelles lignes... Mais aussi souvent ils reviennent au coeur des cités qui, c'est un fait, les entendent bien mieux que le vide du désert... Cette histoire est celle d'un beau poème d'Andrée Chedid, Désert ou cités, qui s'achève par ces mots :
Je ne sais quel désir
quelle passion ou quelle soif
nous ramènent au monde
au peuplement des cités
au fleuve à l'arbre aux hommes
à l'énigme qui nous féconde
à l'angoisse qui nous taraude
à l'écueil qui nous grandit.
07:36 Publié dans Andrée Chedid | Lien permanent | Commentaires (0)