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08/11/2012

Un très vaste ciel

Rien n'indique qu'André Velter ait écrit ces lignes après les avoir marchées. Ce qui est certain, c'est que le sentiment qui s'en dégage est le coeur même de la sensation du marcheur. S'arrêter après un long effort, contempler, espérer, se recueillir et cueillir le secret d'un instant, d'un ailleurs.

Poussière tourne le dos à la poussière

et les oiseaux du très vaste ciel

sont pris dans un vent de sable.

Les yeux brûlent comme jamais les larmes.

Résistent nos légendes, résistent les traces.

J'aime les récits de la terre.