02/07/2012
Tandis que le corps fend l'air...
Courir les bois... Tandis que le corps fend l'air, qu'un bienveillant métronome alimente les foulées et que la sente nous ouvre la forêt, des mots surgissent, que l'on ose à peine formuler : joie, légèreté, vaillance... Le reste c'est André du Bouchet qui l'exprime le mieux :
Un instant, ces mots, je les aurai faits miens. Un instant, j'aurai été à côté de ces mots. Un instant, qui met une lenteur infinie à parvenir, j'ai été, masse d'air en formation, auprès de ces mots, premiers à disparaître.
22:42 Publié dans André du Bouchet | Lien permanent | Commentaires (0)